Jeannette Bougrab

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Jeannette Bougrab
Illustration.
Jeannette Bougrab lors des états généraux de la Femme en 2010.
Fonctions
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative

(1 an, 5 mois et 26 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Premier ministre François Fillon
Gouvernement Fillon III
Prédécesseur Marc-Philippe Daubresse (ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives)
Successeur Valérie Fourneyron (ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative)
Présidente de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité

(7 mois et 22 jours)
Prédécesseur Louis Schweitzer
Successeur Éric Molinié
Présidente de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances

(1 an et 1 mois)
Prédécesseur Alix de La Bretesche
Successeur Salima Saa
Biographie
Date de naissance (50 ans)
Lieu de naissance Châteauroux (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP
Diplômée de Université Panthéon-Sorbonne
Profession Maître des requêtes au Conseil d'État
Haute fonctionnaire
Avocate

Jeannette Bougrab, née le à Châteauroux (Indre), est une juriste, essayiste et femme politique française.

Présidente de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé) de 2010 à 2011 et de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) en 2010, elle est secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative du au , dans le troisième gouvernement Fillon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance, formation et débuts[modifier | modifier le code]

Jeannette Bougrab est fille de Lakhdar Bougrab[1], harki, caporal-chef de l’armée française, puis ouvrier métallurgiste et décoré de la Légion d'honneur à titre militaire[2] et de Zohra, fille de harki. Son grand-père paternel et son oncle ont été assassinés par des indépendantistes algériens pendant la guerre d'Algérie[3].

Après des études de droit à Orléans, elle obtient un DEA (1997), puis un doctorat (2002)[4] en droit public à l'université Panthéon-Sorbonne : Les origines de la Constitution de la Quatrième République[5] sous la direction de Nicole Belloubet[6]. Juriste au Conseil constitutionnel avant de devenir maître de conférences en droit public à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne jusqu'en 2007, et à l'Institut d'études politiques de Paris de 2007 à 2009[7], elle est remarquée par Pierre Mazeaud[8].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Jeannette Bougrab s'engage en politique à l'UMP sous la présidence d'Alain Juppé et est nommée secrétaire nationale chargée d'un rapport sur « les discriminations dans l’accès au marché de l’emploi ». Grâce au soutien de Pierre Mazeaud, elle est nommée membre du Haut conseil à l'intégration en 2002[9]. À son arrivée à la tête de l'UMP, Nicolas Sarkozy lui confie le secrétariat national des nouvelles adhésions, aux côtés d'Yves Jégo.

Elle est aussi membre du conseil d’administration de l’Institut du monde arabe, du Conseil d'analyse de la société et du Conseil d'orientation et de réflexion de l'assurance (Cora)[10] dépendant de la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA).

Lors des élections législatives des 10 et , elle est candidate investie par l'UMP dans la 18e circonscription de Paris (Barbès, porte de Clignancourt, une partie des Grandes Carrières, Montmartre) face au député socialiste sortant, Christophe Caresche. À l'issue de la campagne[7], distancée lors du premier tour malgré le soutien de personnalités comme Alain Juppé (ancien député de la circonscription, venu à un de ses meetings)[11], David Douillet, Luc Ferry et Alexandre Adler, elle perd au soir du second tour avec 36,71 % des voix contre 63,29 % pour Christophe Caresche[12], réalisant le plus bas score jusqu'alors enregistré dans la circonscription pour une élection législative, nettement en dessous de celui réalisé par Xavier Chinaud lors de la législative de 2002 avec 42,63 %[13], et par ailleurs, le second plus bas score de la droite à Paris lors de scrutin[14]. À l'issue de l'élection, elle se déclare déçue d'avoir été cantonnée à un rôle « d'animateur de réunions communautaires » pour Nicolas Sarkozy, de n'avoir obtenu que de haute lutte son investiture aux législatives, dans une circonscription bastion de la gauche, et a annoncé vouloir s'éloigner de la politique partisane pour se consacrer à l'écriture[15].

Décrite dans les médias comme proche de Claude Guéant[16] et d'Alain Juppé[7], elle entre au gouvernement Fillon le comme secrétaire d'État à la Jeunesse et à la Vie associative, auprès du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, Luc Chatel.

En déclarant le sur les ondes de France Info que le président égyptien Hosni Moubarak devait quitter le pouvoir, elle entre en contradiction avec la position officielle du gouvernement français[17]. Convoquée et rappelée à l'ordre par le Premier ministre François Fillon, elle dut faire un mea culpa par communiqué[18].

Elle soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[19].

Présidente de la HALDE[modifier | modifier le code]

Jeannette Bougrab est nommée, par décret présidentiel du [20], présidente du conseil d'administration de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé).

Proposée par la présidence de la République le [21], elle est nommée présidente de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) le suivant[22].

Elle doit défendre l'autonomie de son institution face à la volonté des parlementaires de réduire les moyens alloués à la HALDE et d'intégrer ses fonctions à celles du Défenseur des droits, créé par la réforme constitutionnelle de 2008. Elle est, en interne, contestée par des salariés, qui lui reprochent « un management brutal et irrespectueux[23] » et désavouée par certains de ses services qui défendent, contre sa volonté, une salariée de la crèche Baby-Loup licenciée pour avoir porté un voile[7].

En , elle est mise en difficulté par Le Canard enchaîné qui l'accuse d'avoir obtenu le doublement de son indemnité de présidente de la HALDE (passant de 6 900 à 14 000 euros mensuels)[24], affirmation qu'elle récuse et contre laquelle elle porte plainte pour diffamation[25]. Jeannette Bougrab est finalement déboutée en , le tribunal correctionnel de Paris estimant que l'enquête menée par le journal était sérieuse et les chiffres avancés étaient « tout sauf fantaisistes[26] ». Dans son ouvrage Rentiers d'Etat publié en 2015, le journaliste Yvan Stefanovitch confirme les chiffres du Canard enchaîné[27].

Ses prises de position face au sort des femmes dans la réforme des retraites en septembre 2010, et celles de son institution s'opposant à la proposition de soumettre les candidats à l'immigration à des tests d'ADN, lui valent des inimitiés jusqu'au sein de la majorité présidentielle[16].

Autres activités[modifier | modifier le code]

Après son échec aux élections législatives de 2007, Jeannette Bougrab est nommée maître des requêtes au Conseil d'État au tour extérieur par décret du [28]. Elle assure les fonctions de rapporteur au service du contentieux d' à [29].

Elle est membre du Conseil d'orientation et de réflexion de l'assurance (CORA)[30], créé par le lobby des assureurs[31].

Elle prête serment le pour devenir avocate[32].

Jeannette Bougrab est membre de la promotion 2010 des « Young Leaders » de la French-American Foundation[33].

De à septembre 2013[réf. nécessaire], elle est d'ailleurs avocate au sein du cabinet américain Mayer Brown où elle dirige l’activité compliance et maitrise des risques du cabinet. Elle a également pour rôle de développer le pôle droit public de la firme qui compte plus de 75 avocats à Paris, et d’œuvrer à l’implantation du cabinet dans les pays du Moyen-Orient et au Maghreb[34]. En , elle quitte la profession d'avocat en se faisant « omettre » du barreau de Paris, pour avoir prétendu être avocate associée alors qu'elle n'était qu'avocate collaboratrice[35].

Elle avait déposé une plainte disciplinaire contre l’avocat Avi Bitton, qui avait révélé qu’elle n’était pas associée au cabinet d’avocats Mayer Brown. Cependant, le Conseil de discipline des avocats avait rejeté sa plainte et relaxé Avi Bitton, car il était avéré que Jeannette Bougrab était simple collaboratrice de ce cabinet[36].

Elle rejoint le , en tant que chroniqueuse, la formule remaniée du Grand Journal de Canal+, alors présenté par Antoine de Caunes[37].

Elle réintègre le Conseil d'État le [38].

Proche de Patrick Buisson selon L'Obs, elle devient chroniqueuse pour Valeurs actuelles en 2015[39].

En , à la suite de sa forte médiatisation après l'affaire de l'Attentat contre Charlie Hebdo[40], elle est nommée par François Hollande au poste de chef du service d’action culturelle à l'Institut français de Finlande, afin de « changer d'air après la violence et la méchanceté »[41]. Un an plus tard, des salariés de l'institut français de Finlande écrivent au Quai d'Orsay pour se plaindre du comportement de Jeannette Bougrab, dont le management serait « brutal et aléatoire »[42]. En 2017, elle est renouvelée en poste pour une année par arrêté du Premier ministre Édouard Philippe.

Le 30 juin 2021, le Conseil des ministres la nomme conseillère d’État en service ordinaire (premier tour intérieur), à compter du 15 juillet 2021[43].

En avril 2022, elle est nommée par décret membre de la commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis[44].

Prises de position[modifier | modifier le code]

Jeannette Bougrab se réclame de la droite, déclarant être partisane du gaullisme social[45]. Favorable au mariage homosexuel et à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels[46], elle se montre réservée dans son rapport sur Les Discriminations dans l’accès au marché de l’emploi, quant à la notion de discrimination positive, lui préférant la notion de « mobilisation positive » et est opposée aux quotas ethniques[7].

Elle se déclare athée, laïque et « profondément républicaine »[47],[48].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Jeannette Bougrab a adopté deux enfants, dont une fille prénommée May dans le cadre d'une procédure d'adoption en tant que célibataire[49].

Elle se présente comme la compagne du dessinateur Charb[50], à la suite de l'assassinat de celui-ci, le lors de l'attentat contre Charlie Hebdo. Dans une déclaration à l'Agence France-Presse datée du , le frère de Charb, affirmant s'exprimer également au nom de leurs père et mère, dément « l'engagement relationnel » de Charb avec Jeannette Bougrab[51]. La relation est en revanche confirmée par l'entourage amical de Charb et Jeannette Bougrab, notamment par l'animateur de radio Éric Jean-Jean sur Twitter ou Caroline Fourest en direct sur France Inter, lors de son billet en hommage à Charb.

Selon le journal La Nouvelle République, Jeannette Bougrab et sa famille proche font l'objet de menaces de mort trois semaines avant l'attentat de Charlie Hebdo. Des policiers de la police judiciaire de Limoges et de la Brigade de recherche et d'intervention de Paris (BRI) assurent à Déols (Indre) une surveillance permanente du domicile familial, selon des sources proches du ministère de l'Intérieur. Charb se revendiquait comme « un célibataire pur et dur » mais, selon des sources policières, on pouvait craindre que certaines personnes aient pu « découvrir par hasard leur relation et remonter jusqu'à la famille »[52].

Peu après la tuerie perpétrée au journal satirique, Jeannette Bougrab tente de se suicider[53].

La mère de Charb a assisté aux obsèques de la mère de Jeannette Bougrab, le [54], et les deux femmes ont été en relation[55].

Elle annonce publiquement, notamment lors de la Conférence Vivre Ensemble à Rennes le vendredi , vivre désormais en Finlande, dans le cadre d'un emploi qu'elle exerce au sein de l'Institut français de Finlande à Helsinki. Elle est remplacée à ce poste en par Gaëlle Hourriez-Bolatre[56],[57],[58].

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Aux origines de la Constitution de la IVe République, préface de Nicole Belloubet-Frier, Paris, Dalloz, collection « Nouvelle bibliothèque de thèses » no 12, 2002. X-768 p. (ISBN 2-247-04490-5)
  • Ma République se meurt, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 2013, 224 p. (ISBN 978-2-246-75551-7)
  • Maudites, Paris, Albin Michel, 2015, 300 p. (ISBN 978-2-226-31668-4)
  • Lettre d'exil, La barbarie et nous, Paris, Les éditions du Cerf, 2017, 224 p. (ISBN 978-2-204-12208-5)
  • Lettre aux femmes voilées et à ceux qui le soutiennent, Les éditions du Cerf, 2019.
  • Un silence de mort, Les éditions du Cerf, 2020.

Articles[modifier | modifier le code]

  • « Le contrôle de constitutionnalité des lois dans l'élaboration de la Constitution du  », Revue française de droit constitutionnel, no 38, 1999, p. 285-314
  • « Le juge administratif français et les lois nationales étrangères », in Mélanges en l'honneur du professeur Timsit, Bruylant, 2004, p. 267-288
  • « La contribution de François Luchaire à l'élaboration de la Constitution de la Cinquième République », in Un Républicain au service de la République, mélanges en l'honneur du professeur François Luchaire, Presses universitaires de la Sorbonne, 2005, p. 141-158
  • « Le 'grand bond en avant des femmes' saoudiennes ? 34 ans de prison pour un retweet », à Marianne, 2023[59].

Distinction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/deols-lakhdar-bougrab-est-decede-a-l-age-de-88-ans », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  2. Jeannette Bougrab, « Une certaine idée de la France » in Qu'est-ce qu'être français ?, Hermann éditeurs, 2009, p. 17-22.
  3. Jeannette Bougrab, Maudites, Albin Michel, 2015, page 166.
  4. « Jeannette Bougrab, 33 ans. Candidate aux législatives dans le XVIIIe », Libération, 2 juin 2007.
  5. Ma République se meurt, page 127.
  6. Bougrab Jeannette, Aux origines de la Constitution de la quatrième République, (lire en ligne)
  7. a b c d et e AFP, « Jeannette Bougrab, de la Halde au gouvernement », lepoint.fr, 14 novembre 2010.
  8. Jeannette Bougrab - maître en intégration.
  9. « La vague Sarkozy : La génération Sarkozy », Le Point, 17 mai 2007.
  10. « FFSA.fr »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  11. « Deux Verts parisiens tentent de décerner un "Pinocchio Vert" à Alain Juppé », sur ladepeche.fr, .
  12. Le site officiel du ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales.
  13. « Paris (75) -- 18e circonscription (résultats officiels) », Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  14. « Paris (75) -- 6e circonscription (résultats officiels) », Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  15. L'Express, 5 juillet 2007, p. 44.
  16. a et b Samuel Laurent, « La Halde perd sa tête, avant de disparaître ? », lemonde.fr, 17 novembre 2010.
  17. « Il faut que Moubarak parte ».
  18. « Jeannette Bougrab contrainte à un mea culpa sur l'Égypte », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  19. Jeannette Bougrab, interviewée par Bruno Jeudy, « Jeannette Bougrab : "Je reste fidèle à Sarkozy" », parismatch.com, 16 novembre 2016.
  20. Décret.
  21. Communiqué de la présidence de la République concernant J. Bougrab le .
  22. « Jeannette Bougrab : berrichonne, fille de harki et docteur en Droit », L'Express, 19 avril 2010.
  23. Marie Bellan, « La présidente de la Halde en difficulté pour défendre son institution », Les Échos, 24 juin 2010.
  24. « La nouvelle présidente de la Halde double son salaire », Le Monde.fr, 22 juin 2010.
  25. « Jeannette Bougrab porte plainte contre "Le Canard enchaîné" », LeMonde.fr avec l'AFP, 23 juin 2010.
  26. « Jeannette Bougrab perd en diffamation contre "Le Canard enchaîné" à propos de son salaire à la Halde ».
  27. Jeannette Bougrab, présidente de la Halde, aurait bien doublé son salaire de base de 7 000 à 14 000 euros, Atlantico, 20 décembre 2015.
  28. Legifrance - Le service public de l'accès au droit.
  29. « Jeannette Bougrab, présidente de la Halde, aurait bien doublé son salaire de base de 7 000 à 14 000 euros », Atlantico.fr, 20 décembre 2015.
  30. « Membres du CORA »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  31. « Casseroles et conflits d'intérêts : cinq ministres à surveiller », François Krug, Rue89, nouvelobs.com, 15 novembre 2010 (consulté le 31 janvier 2016).
  32. « Claude Guéant et Jeannette Bougrab deviennent avocats », Le Monde, .
  33. (en) « Past Classes », sur French American Foundation,
  34. « Le cabinet d’avocats Mayer Brown recrute Jeannette Bougrab, ancien ministre, en tant qu’avocat associé », Law in France, .
  35. Pascal Ceaux, « Jeannette Bougrab renonce à la robe d'avocat », in lexpress.fr, 9 avril 2014.
  36. « Affaire Bougrab: le conseil de discipline donne raison à Me Avi Bitton », sur LExpress.fr, (consulté le )
  37. « Jeannette Bougrab rejoint le «Grand Journal» de De Caunes », in leparisien.fr, 19 juillet 2013.
  38. « Arrêté du 11 juillet 2014 portant réintégration (Conseil d'État) - MMe Bougrab (Jeannette) », legifrance.gouv.fr, 13 juillet 2014.
  39. Marie Vaton, « Valeurs actuelles, enquête sur une extrême droitisation », TéléObs, no 2665,‎ .
  40. Isabelle Barré, « Jeannette Bougrab fait donner les violons », Le Canard Enchaîné, no 4980,‎ , p. 4.
  41. Jeannette Bougrab part en Finlande pour « changer d'air après la violence et la méchanceté », leparisien.fr, 22 avril 2015.
  42. « Jeannette Bougrab met le feu à l'Institut français de Finlande », Le Point.fr, 6 avril 2016.
  43. « Compte rendu du Conseil des ministres du 30 juin 2021 », sur Gouvernement.fr (consulté le )
  44. Décret du 8 avril 2022 portant nomination à la commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis, les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et les membres de leurs familles, site legifrance.gouv.fr, 9 avril 2022.
  45. Bertrand Gréco, « Des brèches dans le fief socialiste ? », sur Le Journal du Dimanche via Internet Archive, (consulté le ).
  46. interview au journal Têtu, mai 2006.
  47. « Jeannette Bougrab : l'impertinente de la République », Interview de Jeannette Bougrab par Patrick Williams, Elle, 1er février 2013.
  48. Jeannette Bougrab, Ma république se meurt, éditions Grasset, 2013, page 45 et suivantes.
  49. Ma République se meurt, p. 69 et 161.
  50. « Charlie Hebdo : le témoignage de Jeannette Bougrab, compagne de Charb », lepoint.fr, (consulté le ).
  51. « La famille de Charb dément l'"engagement relationnel" du dessinateur avec Jeannette Bougrab », L'Express, (consulté le ).
  52. Xavier Benoit, « Mort de Charb : la famille de Jeannette Bougrab menacée ? », La Nouvelle République.fr, 9 janvier 2015.
  53. « Jeannette Bougrab a tenté de se suicider », lepoint.fr, 8 mai 2015.
  54. « Obsèques de Zohra Bougrab : la mère de Charb était là », La Nouvelle République, 5 juin 2015.
  55. « Jeannette Bougrab révèle que la mère de Charb lui a écrit et l’a appelée », Voici, 19 mai 2015.
  56. « Octobre 2018 », (consulté le )
  57. Le Point magazine, « Jeannette Bougrab a tenté de se suicider », sur Le Point, (consulté le )
  58. « Octobre 2015 », sur La France en Finlande - Ambassade de France à Helsinki (consulté le )
  59. « Jeannette Bougrab : "Le 'grand bond en avant des femmes' saoudiennes ? 34 ans de prison pour un retweet" », sur Marianne (consulté le )
  60. Décret du 16 mai 2008.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]